Sophie Rajau Galerie
Je partage avec vous la création de mon site internet:
Toutes mes oeuvres en vente y sont présentées. Contactez-moi pour plus d'information
contact@sophierajaugalerie.com
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C'est grâce à Julien Green que j'ai découvert la peinture de James Tissot: Il m'arrive très souvent de choisir un livre parce que la couverture me plait! Et c'est ce qui s'est passé a ce moment la, me permettant de découvrir deux trésors: le roman de Green: Les pays lointains, et James Tissot.
Et j'ai eu la joie de pouvoir me rendre à Paris ce mois-ci pour visiter la petite expo qui lui a été dédiée au musée d'Orsay...
L'exposition m'a beaucoup plu. Elle se divisait en trois parties: ses oeuvres francaises avant sa vie anglaise, ses succès outre-manche et enfin son retour à Paris après la mort de son aimée...
Je n'ai pas été séduite par ses premieres oeuvres. Mais le reste de l'exposition etait un vrai régal...
Voici en image ce que j'en ai retenu...
Sa première oeuvre anglaise, dans l'esprit d'un portrait mondain mais réalisée avec des modèles professionnels...pour son premier salon à Londres. Le succès a été immédiat!
Influencé par la mode japonisante:
Portrait de la bonne société londonienne, critiqué pour avoir trop focalisé sur...le postérieur des dames!!
Après la mort de Kathleen, suite à une séance de spiritisme, il a eu cette vision de son aimée:
De retour à Paris, il assiste à tous les évènements mondains: ici, une amazone au cirque:
"La plus jolie femme de Paris"...no comment!
Mais mon oeuvre préférée n'étais pas présente sur l'exposition. Je ne résiste pas à l'envie de vous la montrer tout de même:
Je voue une admiration sans borne pour une femme: Tasha Tudor.
Elle fit preuve d’un esprit d’indépendance et d’une originalité extraordinaire en inventant un style de vie, dépouillé mais poétique à la fois. Sa vie est pour moi, au quotidien, une source d'inspiration pour ma quête vers la sobriété et l'harmonie.
Tasha Tudor a vécu dans une maison magnifique, en bois, construite par son fils sur le modèle d’une maison du 18eme siècle. Elle était complètement isolée, sans eau ni électricité. Son style de vie s’inspirait de celui des premiers colons d'Amérique.
Très investie dans son quotidien et celui de ses enfants, elle sortait peu de son domaine mais travaillait à une vie libre et autonome. Tout était fait à la maison : la cuisine, comme bien sûr le pain, les chandelles...
Tout provenait du jardin : légumes, fruits, remèdes. Elle élevait ses propres animaux, poules, chèvres, vaches.
Elle filait et tissait pour confectionner elle-même la garde-robe familiale.
Son style vestimentaire était unique pour une femme de notre siècle. Inspirée par le 19eme siècle, elle avait le désir d’être authentiquement féminine et ne portait que des robes qu’elle confectionnait elle-même.
Elle peignait dans sa cuisine et est devenue célèbre en illustrant plus d’une centaine de livres pour enfants. Son style est à la fois frais, juvénile et délicat.
Elle avait un jardin magnifique, avec une profusion de fleurs et de couleurs.
Sa vie, en harmonie avec son environnement et la nature est un exemple de sobriété et de dépouillement loin des mirages de la modernité. Elle a beaucoup à nous apprendre !
Je suis une personne très organisée, il le faut bien compte tenu de mon rythme de vie, du nombre de choses à faire dans une journée, et du peu de temps dont je dispose pour faire ce qui est vraiment important pour moi. Il est donc hors de question que je tourne en rond et que je me laisse parasiter par les corvées et autres tâches obligatoires.
Mais j'ai un secret pour cela: je fais des listes!
Des listes pour tout! C'est très tendance parait-il maintenant: moi je fais des listes depuis mon plus jeune âge. Sur tous les sujets.
Les listes présentent de nombreux avantages, sans parler de ne rien oublier. Personnellement, elles me permettent de me sortir de la tête les trucs qui tournent en boucle de peur d'oublier. Une liste de courses par exemple n'a rien à faire dans mon cerveau quand je ne fais pas les courses.
Une liste me permet aussi de faire le point sur mes connaissances, mes orientations. Quand vous voulez changer d'habitudes (ce qui est une chose très difficile), rien de tel que de lister vos nouvelles habitudes pour les voir petit à petit s'installer. Je vais donc ouvrir mes cahiers et partager mes listes avec vous.
Ma première liste concerne
Les PRODUITS MÉNAGERS 100% naturels.
Il y a quelques années, j'en ai eu MARRE des produits cra-cra, coûteux, qui sentent le parfum artificiel et qui nous rendent malades. Petit à petit, j'ai donc tout remplacé par des produits naturels, et c'est surprenant de voir que finalement, nous n'avons besoin que de très peu de choses pour garder une maison propre! J'ai limité à huit le nombre de mes ingrédients ménagers et avec eux je peux tout nettoyer sans m'intoxiquer. Voici donc la liste de mes produits de ménage:
1-le savon noir:
la star des nettoyants ménagers. J'utilisais deux formes de savon noir: une forme solide et une liquide. Puis, j'ai découvert le merveilleux savon noir de la marque Marius Fabre, très visqueux, que je dilue au gré de mes besoins. Je l'utilise comme nettoyant toutes surfaces, sur mes sols en parquet ou en carrelage. Je l'utilise aussi pour la vaisselle très sale.
2-Le savon de Marseille:
Je collectionne les savons de Marseille depuis très longtemps. J'adore leur odeur, leur texture et leurs formes. J'ai rapidement cherché de vrais savons de Marseille avec des ingrédients irréprochables. On peut se tourner vers les grandes maisons historiques comme le Fer à cheval, ou Marius Fabre. Mais il arrive parfois que l'on trouve de petits artisans qui se remettent à fabrique du Marseille et c'est tant mieux! J'utilise le savon de Marseille de bien des manières: en pain pour la douche et pour la lessive à la main, en paillettes pour la lessive en machine. Je l'utilise aussi parfois pour la vaisselle, par exemple pour supprimer les traces de thé ou de café sur la porcelaine fine. Un savon de Marseille glissé dans le lit attire l'humidité et évite les rhumatismes me disait ma grand-mère!
3-Le vinaigre blanc:
Le produit indispensable pour détartrer tout ce qui doit être détartré: bouilloire et cafetière, robinetterie, toilettes, machines à laver le linge ou la vaisselle. Je l'utilise dilué à 50% pour laver les vitres de la maison ou de la voiture.
4-La pierre blanche:
Après beaucoup d'essais déplaisants (odeurs trop fortes, textures pénibles...) j'ai définitivement élu la pierre Starwax. Je ne pourrais plus m'en passer même si je me promets un jour de la faire maison. Elle m'est utile là ou les vertus du savon noir ne suffisent plus: pour les salles de bain, mon évier en inox, ma plaque de cuisson blanche, la vitre du four ou du poêle du salon... J'ai même pu récupérer des lames de couteaux anciens qui s'étaient oxydées!
5-Le bicarbonate de soude:
C'est un produit que l'on peut associer à d'autres composants pour réaliser des recettes de ménage. ELLE par exemple, en fait des pastilles pour les toilettes ou une pierre d'argile. Moi je l'utilise pur, pour les toilettes, pour nettoyer le sang sur le linge, pour désinfecter ce qui doit l'être. J'en mets de temps en temps dans ma machine à laver.
6-Le percarbonate de soude:
Le meilleur détachant et déjaunissant pour le linge. Surtout lorsqu'on utilise une lessive naturelle!
7-L'acide citrique:
L'acide citrique est une alternative intéressante pour le détartrage ou le nettoyage anticalcaire. Il élimine les taches de rouille et nettoie parfaitement les surfaces en inox.
8-L'huile de lin:
J'habite à la campagne et j'ai un sol en bois massif. J'ai donc forcément besoin d'huile de lin! Elle protège mon bois et le nourrit. Petit à petit, j'ai étendu son usage à d'autres surfaces: les ardoises de mon entrée et les pierres poreuses d'une de mes salles de bain et même mon plan de travail dans la cuisine puisqu'il est lui aussi en bois.
Et vous? Avez-vous des produits fétiches?
Voila bien longtemps, trop longtemps que je n'ai pas posté ici, et cela me manque. Depuis mon dernier message et l'annonce de ma maladie, ma vie a changé et je n'ai hélas que trop peu de temps pour mettre en oeuvre ce qui me tient à coeur. Je profite donc de ces vacances tranquilles pour reprendre le fil, et partager avec vous ce que j'essaie de faire de mon quotidien.
Ces derniers temps, il a fallu que je mène une longue réflexion sur ce que je voulais vraiment dans ma vie, compte tenu de mes contraintes actuelles. Il y a eu la lecture de ce livre de Pierre Rabhi: La sobriété heureuse, qui m'a non pas ouvert les yeux car il y a longtemps que j'aspire à ce genre de vie, mais convaicu que c'etait le bon moment de prendre un tournant, à ma manière, et de creer des nouvelles habitudes sur le mode qui me plaisait. C'est un long chemin mais pas après pas, mon nouvel univers me plait et c'est ce que je souhaite partager avec vous.
C'est donc un nouveau chapitre qui s'ouvre sur ce blog, et je vous invite à prendre la route avec moi.
On ne va pas se mentir! je ne vais pas prétendre passer ma vie au jardin pour vous présenter un truc au carré...la maladie et mon traitement me permettent à peine de marcher! J'apprends donc à laisser faire, à voir la nature reprendre ses droits, mes massifs retourner à l'état sauvage, et j'admire les plantes qui veulent bien survivre, en attendant que retrouve ma place dans mon jardin.
Je vais donc passer un bel été, et vous souhaite également de profiter des beaux jours. Carpe diem!
Le bohème est à la mode, et ce style n'est pas trop ma tasse de thé, addict au farmhouse je suis et resterais. Cependant, il y avait dans ma maison un coin vide et sans intérêt, que j'ai eu envie d'aménager en petit jardin bohème. Faire rentrer le jardin à l'interieur de la maison a plusieurs avantages: d'abord c'est joli et sain, et c'est aussi apaisant.
Ce petit jardin à l'avantage de réunir plusieurs éléments qui ont beaucoup d'importance pour moi. D'abord les tables: Ce sont trois petites tables gigognes qui me viennent de ma grand-mère Marie. Elles sont très communes mais elles ont un parfum d'enfance et j'y tiens. J'en ai déjà patiné une, et les deux autres seront également relookées en temps voulu.
J'ai rapporté le céladon de mon voyage en Inde. J'ai toujours adoré ces porcelaines. celui-ci vient sûrement de Corée. Il est très imposant et il n'etait pas facile de l'intergrer dans mon décor. Maintenant il en est l'élément central.
Dans ma composition, on trouve également une cage à grillon, une pigne blanche et...des champignons! J'adore les champignons! Et enfin Môssieur le coq, qui s'est glissé sous la table.
Au mur, j'ai installé deux suspensions en macramé. Elles contiennent des bougies que j'allume le soir pour une ambiance douce et cosy. Le macramé est une technique que j'ai apprise il y a peu. C'est fou le nombre de trucs qu'on peut réaliser en macramé. J'ai également accroché mon canotier de jeune fille. Il aura bien vécu et a mérité sa retraite comme élément décoratif!
Au dessus du radiateur se trouve mon casier à collections d'objets-qui-ne-vont-nulle-part-ailleurs. C'est le cas en particulier de mes tampons à lettrines à broder pour lesquelles je ferais un post à part prochainement.
Pour ce joli jardin, j'avais choisi au départ des plantes dont je ne devais pas m'occuper...les succulentes. Et puis emportée par mon enthousiasme, j'ai craqué pour un Aloe vera, plante que j'aime beaucoup et dont j'utilise quotidiennement la sève.
Il y a aussi une Pilea peperomioides, plus communément appelée plante à monnaie chinoise, qui est aussi une succulente mais dont il faut s'occuper, et enfin une Nephrolepis pour son feuillage fou-fou. Je l'ai placée devant une lanterne et le soir, elle s'illumine de mille feux.
S'il est une fleurette qui ne nous fait pas défaut en ce moment, c'est bien la pâquerette! Si commune qu'on ne la regarde même plus. Et pourtant, savez-vous qu'elle regorge de bienfaits? Travaillée en macérât, elle favorise la circulation sanguine, aide à estomper la couperose et redonne de la fermeté à la peau, et surtout au buste. Eh oui! trop précieuse pour être ignorée.
Je me suis donc lancée dans la fabrication d'un macérât de bellis:
La première étape et non des moindres, eh bien c'est la cueillette! c'est long mais gratifiant. Il faut reprendre les fleurs une par une et ne garder que la sommité fleurie. J'ai choisi d'utiliser la fleur séchée afin d'éviter les moisissures. Il faut 4 à 5 jours pour obtenir un bon séchage.
La deuxième étape consiste à bien stériliser le bocal dans lequel j'effectue mon macérât. Toujours pour éviter les moisissures.
Le choix de l'huile est primordial. Je ne saurais que conseiller une huile bio car le macérât est un produit qu'on applique sur sa peau. Il faut aussi une huile qui soit peu sensible à l'oxydation. Exit donc l'huile de tournesol. J'ai décidé de me tourner vers l'huile d'olive, vierge première pression à froid. Cette huile est bourrée de vitamines, dont la vitamine E, et de minéraux. elle a des vertus anti-âge et est très hydratante. L'huile de sésame aurait aussi pu faire l'affaire.
Me voilà donc prête à passer à l'action. On place les fleurs dans le bocal, et on ajoute l'huile doucement pour bien les imbiber.
Les fleurs doivent impérativement se retrouver sous l'huile. Le niveau de l'huile dépend de la quantité de fleurs: il doit être proportionnel. Mon bocal n'est pas plein. Les fleurs se ratatinent tellement en séchant qu'il m'en aurait fallu une énorme quantité pour le remplir!
On ne ferme pas le bocal avec son couvercle car il faut impérativement que le macérât s'aère pendant les longues semaines de sa fabrication. J'ai choisi d'utiliser un filtre à café fermé par une cordelette en chanvre.
Et voilà. Mon macérât est prêt ...a macérer. Il faut placer le bocal au soleil mais jamais directement car les UV peuvent altérer le produit. ma solution est de placer le bocal dans un sac en papier, le tout placé au soleil du matin. Je vais le laisser là 6 semaines, en le mélangeant délicatement tous les jours.
Alors? rendez-vous dans 6 semaines pour le filtrage!